Wilhelm Reich et la psychosomatique

J'en ai très peu, p'tet bien que j'occulte un peu.
Je dois aussi reconnaître que j'ai fait une spicothérapie pendant 2 ans. Qui m'a aidé, surtout en me donnant l'impression que j'avais le droit de parler de ce que j'avais vécu, sans passer pour un plaintif, ou un salue pleureur ou un vantard parce que j'avais vécu ce que j'avais vécu.

Le droit à la parole, peut-être même plus que le droit à l'écoute, m'a vraiment fait beaucoup de bien. Quand j'ai eu ma dose par rapport à çà, j'ai arrété.

Mais je crois que je vais y retourner, pour addresser un autre point.

Le problême que je découvre ici, c'est que chacun a un/des problêmes différents, perçus et vécus différemment. Et il est difficile de projeter et de partager des choses qui ont marchés, qui ont/n'ont pas de 'limportance sur le vécu et le ressenti d'une autre personne.

Au fait, très belle coupe de cheveu madame la minisse.

loen a écrit:

Ulysse: Et une fois les souvenirs resurgis?

euh, tu peux préciser la question?

Ah oui, tiens... En fait, j'ai peur qu'on me confirme ce que je crois qu'on pense... Et si on ne confirme pas, me reste comme un vide... Houlààààà... Comme si je voulais quon voie ma part d'ombre. "Vous dites que je suis quelqu'un de bien, vous ne vous rendez pas compte de tout le mal que j'ai en moi"...
Mais d'où peut venir cette idée que je suis quelqu'un de vraiment mauvais, au fond? Bon, je m'en vais trouver un psychanaliste, ça devient impérieux.

Ulysse31 a écrit:

loen a écrit:

Ulysse: Et une fois les souvenirs resurgis?

euh, tu peux préciser la question?

Que penses tu que ça va changer? Quelle sera l'étape suivante si étape il y a? L'après-souvenir-ressurgi, kwââ.

Citation :

Mais d'où peut venir cette idée que je suis quelqu'un de vraiment mauvais, au fond? Bon, je m'en vais trouver un psychanalyste, ça devient impérieux.

+1

Madame, si je te dis que je te trouve vraiment très méchante, tu me réponds quoi? Tu vas me dire "oui oui, je sais!"
???

(c'est pour voir, hein, c'est pas ce que je pense!!)

Oui oui, je sais... que tu ne le penses pas

mais pas un psychanalyste. J'aime pas les freudiens.

J'hésite en tre Freud et Jung. Ou la psychogénéalogie, parce qu'il y a beaucoup de questions de loyauté familiale là-dedans.

loen a écrit:

Que penses tu que ça va changer? Quelle sera l'étape suivante si étape il y a? L'après-souvenir-ressurgi, kwââ.

voici un article de la personne avec qui je vais commencer un travail de fond on va dire:



le but est de pouvoir gérer le passé quand on sait ce qu'il contient, pourquoi on réagit de la sorte, j'espère que ça sera plus facile, dans la démarche que je vais entamer, on ne fait pas ressurgir le passé juste pour le plaisir, il y a en même temps une gestion de ce qui ressurgit d'après ce que j'ai compris

J'ai hâte d'avoir tes premières impressions

Pour approfondir les concepts(enfin, surtout le corps de souffrance) dont il parle, lire "Le pouvoir du moment présent" de Eckhart Tollé.

Madamelaministre a écrit:

Ben, parfois, je me demande si je ne m'imagine pas un ressenti en accord avec ce que j'aurais dû "logiquement" ressentir, pour être en accord avec la norme, et ce que j'ai vraiment ressenti... (genre, comment oser dire que j'ai haï mon frère dés sa naissance? Non, non, au début, je devais sûrement être contente...). Et donc, je n'ose pas dire vraiment le fond de certains ressentis, parce que je pose sur eux un jugement moral, et que si je dis que j'ai ressenti ça, je vais passer pour un monstre...
Et voilà pourquoi je repousse depuis des années une entrée en analyse: j'ai peur qu'on m'annonce que je suis un être monstrueux... Même le regard du psy fait peur...
Je mourrai sans doute en craignant le regard des autres...

avant de rentrer en analyse, lis donc " le livre noir de la psychanalyse", ca t eviteras de vraiement perdre ton temps et ton esprit critique.....
a la bib, ca doit se trouver.meme l acheter, c est un investissement ridicule par rapport a ce que te couteras au propre et au figure l engraissage de ces fumistes.

Madamelaministre a écrit:

Ah oui, tiens... En fait, j'ai peur qu'on me confirme ce que je crois qu'on pense... Et si on ne confirme pas, me reste comme un vide... Houlààààà... Comme si je voulais quon voie ma part d'ombre. "Vous dites que je suis quelqu'un de bien, vous ne vous rendez pas compte de tout le mal que j'ai en moi"...
Mais d'où peut venir cette idée que je suis quelqu'un de vraiment mauvais, au fond? Bon, je m'en vais trouver un psychanaliste, ça devient impérieux.

Bon, la monstruosité n'est pas le fait de méchants vraiment méchants et bien reconnaissables comme dans les James Bond... Regardez Fourniret: un brave type sans histoire, ordinaire, normal, quoi. Il pourrait être notre voisin depuis des années, nous dire bonjour sur le palier tous les matins...
La monstruosité fait partie de l'ordinaire, pas de l'extraordinaire.
J'ai plutôt l'impression qu'elle est le fait de gens tout à fait comme vous et moi. (une tite guerre, pour illustrer la démonstration? )
Surtout pour ça qu'elle nous fout la trouille, qu'elle est monstrueuse, quoi.

Donc la question n'est pas de savoir si horreur! malheur! tu as un "côté obscur" , mais simplement de te connaître en entier (pas seulement à moitié) et de vivre avec (si possible sans faire trop de morts.... ... je sors! ).
Un peu comme écrivait Nietzsche, que le véritable homme de Bien n'est pas celui incapable de faire le mal, c'est celui qui peut et qui ne le fait pas.
Ce que j'appelle vivre avec soi-même.

Madamelaministre a écrit:

Ben, parfois, je me demande si je ne m'imagine pas un ressenti en accord avec ce que j'aurais dû "logiquement" ressentir, pour être en accord avec la norme, et ce que j'ai vraiment ressenti... (genre, comment oser dire que j'ai haï mon frère dés sa naissance? Non, non, au début, je devais sûrement être contente...). Et donc, je n'ose pas dire vraiment le fond de certains ressentis, parce que je pose sur eux un jugement moral, et que si je dis que j'ai ressenti ça, je vais passer pour un monstre...
Je mourrai sans doute en craignant le regard des autres...

Qui a dit qu'il fallait aimer ses frères et ses soeurs? Il est compréhensible et acceptable que ce ne soit pas le cas. Est-ce bien, pas vraiment, mais ça arrive. Je suis parrain 4 fois, et je ne peux pas sentir une de mes filleules. C'est pas bien. Mais tant pis, je l'ai accepté, je crois comprendre pourquoi.

Toute mon enfance (et adolescence, et age adulte aussi) on m'a dit que j'avais le fonds mauvais, que j'étais pourri à l'intérieur. Je l'ai cru longtemps et encore des fois, quand je me laisse aller, je sens une mauvaise odeur. Bon, je redeviens sérieux, pardon. Mais maintenant, je crois que je m'aime un peu, et que j'ai accepté que je n'étais pas un monstre. Même si des fois JE ME COMPORTE comme un monstre. Vraiment.
De nouveau, je pense qu'une psychothérapie peut aider, à faire sortir cette conviction de ta bouche, de tes pensées, de ton ressenti.
J'ai cru jusque 40 ans que je finirais ma vie sans boulot, comme un clochard, haï, ou pire encore, ignoré de tous. Je suis encore inquiet, parfois, mais je me dis qu'il n'y a pas de raison que je devienne çà.
Si on peut être programmé, influencé, amené dans une certaine direction/comportement, on peut être reprogrammé.
Par rapport à un frère ou une soeur, j'en ai 1 de chaque plus 1/2, je n'ai jamais eu non plus de grande relation très affectueuse avec eux. On peut comprendre qu'une petite fille voit son monde de princesse s'écrouler à l'arrivée d'un petit frère. Comment les parents avaient ils amener la chose?
Ma soeur est hospitalisée depuis des années en psychiatrie, je ne vais jamais la voir. Ce n'est sans doute pas bien. Mais c'est le prix à payer pour mon équilibre mental personnel. On s'appelle, parfois. Chaque situation, réalité est différente. En parler avec un spécialiste peut faire changer la perception et la vie, derrière.

Première séance samedi passé, on a d'abord parlé pendant 3/4h de pourquoi je venais, mon passé, etc

Ensuite je me suis couchée sur une table avec des tapis de mousses, et il a mis ses mains à différents endroits de mon corps, et je devais ressentir ces parties-là. Ca m'a fait penser à de la sophrologie avec un contact physique extérieur en plus.

Ca m'a bien détendu, pour le reste, c'est un peu tôt pour savoir ce que ça va donner exactement.

Sinon, j'allais chez mon homéopathe ce matin, et il a fait un bilan énergétique, c'est marrant, c'était fort différent de d'habitude, et beaucoup de choses liées au père sont ressorties dans le bilan, coincidence???

Gloups.
Toutes ces techniques psycho-machin ou naturelles, je les vois surtout comme une réponse au besoin d'être cocooné et dorloté. Mais je ne vois pas ce que ça peut apporter de plus pour vivre? (au contraire?)

Samedi, j'étais dehors au grand air, seule en rase campagne avec mes 2 bourrins, en selle ou à marcher à côté d'eux. Je n'échangerais pas mon programme contre le tien!

ben, si ulysse a une impression positive, c est que pour l instant, c est positif
chacun vois midi a sa montre

CoeurCroise de PleeTeqste a écrit:

chacun vois midi a sa montre

oui!!!

(full d'acc faut lui dire)

graisse

t es vraiement insatiable, je vais chercher ma bouteille d oxygene et ma ventoline

pluton a écrit:

Toutes ces techniques psycho-machin ou naturelles, je les vois surtout comme une réponse au besoin d'être cocooné et dorloté.

perso, ce n'est pas comme ça que je le vois, j'ai un problème à résoudre, que je ne parviens pas à résoudre moi-même, ni par des techniques classiques, donc je me tourne vers autre chose pour voir si ça peut m'aider

pluton a écrit:

Mais je ne vois pas ce que ça peut apporter de plus pour vivre? (au contraire?)

je ne vois pas ce que ça m'apporte en moins pour vivre en tout cas, si je sors de là plus détendue et mieux dans ma peau, je pense que j'y gagne ainsi que ma famille

je profite aussi de beaux week-ends comme celui-ci pour me promener dans la nature, mais ce n'est pas ça qui apportera une solution au problème que je rencontre, mais je ne peux pas jurer que la somato réussira à résoudre le problème, c'est encore trop tôt, mais ça m'apporte quand même quelque chose

loen a écrit:

(full d'acc faut lui dire)

Mais où avais-je la tête! (Marie-Antoinette)

(Deux graisses)

Ulysse31 a écrit:

perso, ce n'est pas comme ça que je le vois, j'ai un problème à résoudre, que je ne parviens pas à résoudre moi-même, ni par des techniques classiques, donc je me tourne vers autre chose pour voir si ça peut m'aider

Nous n'avons effectivement pas la même façon d'aborder les choses.
Déjà, les "difficultés", j'évite de les insulter en les appelant "problèmes" , et puis, je ne sais pas, mais jusque là, je suis toujours arrivée à vivre avec, plutôt qu'à les éliminer.
Je trouve ça infiniment plus enrichissant et plus épanouissant, tandis qu'avec quelques problèmes de moins (à supposer qu'on y arrive ), on n'en sort jamais qu'amputé d'une partie de soi.

Y en a donc une qui essaye de laver son linge sale et l'autre qui essaye d'adoucir ses essuies.

on lave son linge sale en famille et si qqun trouve un rapport, il fera un bon psy

le club des tares est quand meme carrement plus joyeux que le club des aides, mais attendons la FIN (morts de rire ?)