Plus belle la Vie ?

Bonsoir,

Je m'interroge sur mon potentiel depuis fort longtemps.
Plusieurs personnes se sont interrogées spontanément également sur la possibilté que je sois surdouée.
L'idée de faire un test m'a effleuré l'esprit, j'ai donc passé un premier entretien comme il se doit.
Déçue par la personne, je n'y suis pas retournée.
La question d'être ou ne pas être un HQI reste en suspend depuis.

Et puis je m'interroge sur la réelle nécessité à passer un test après tout.
Et sur l'utilité des centres Cogito'z en France par exemple.
Je m'exlique :
JSF raconte qu'un QI élevé existe aussi bien chez les milieux favorisés que chez les pauvres et elle rajoute que la reconnaissance peut sauver une vie.
Dans ce cas pourquoi a t'elle ouvert un centre sur Paris dans un quartier chic ?
Et pourquoi pratique t'elle des tarifs plus élevés à Paris qu'à Marseille ?

Pour moi son parti pris est en contradiction avec ce qu'elle fait.
Son livre s'adresse à tout le monde mais, concrètement les faits ne suivent pas son discours.
Au vu des prix exorbitants qu'elle pratique dans ses centres, son intention prioritaire est de se faire de l'argent.
La société s'appauvrissant, de moins en moins de gens peuvent se permettre de s'offrir son service.
Les a-prioris ont la vie dure écrit-elle dans son bouquin, mais concrètement elle ne fait rien pour que ça change.
Les centres Cogito's s'adressent à une clientèle aisée et c'est déplorable.
Finalement le QI a plus de chance d'être encore et toujours représentatif d'une frange de la population plutôt qu'une autre.

Quant aux autres psy aptent à pratiquer les tests de QI, il n'y en a pas des masses.
Et leurs tarifs n'aident pas à franchir le pas.
La société n'est pas prête à faciliter la vie de ses concitoyens potentiellement HQI.
La reconnaissance n'est pas pour demain.
Quel gâchis encore !


Autre chose ...
Est-il prévu un entretien pour les personnes ayant échoué au test ?
Je n'ai pas l'impression là non plus qu'il existe un accompagnement pour vivre la déception sans trop de dégâts.

Je suis pour la gratuité du premier entretien et du test.
Il n'y a que le suivi à longue échéance qui ne devrait qu'être payant.

Merci.

Bonsoir,

Je passe à côté de ma vie.
Je sais pourquoi.
Je pense à toutes les personnes qui sont mortes à cause d'un système qui ne fait rien pour les reconnaître.
Je pense à toutes les personnes qui comme moi passent à côté de leur vie en tentant malgré tout de rester en vie et de préserver leur intégrité.
A mes frères et soeurs humains : je vous aime, tenez bon !

Bonne soirée.

Bonsoir BlueBlush,

Je suis heureuse de lire tes remarques.
De même, j'ai été très déçue lorsque j'ai voulu entamer les démarches pour passer un bilan. Je me suis sentie jugée avant même d'avoir pu exprimer mes doutes et il me semble que la psychologue avait un problème avec l'argent. Je tiens à préciser que j'habite Strasbourg et que le cabinet de cette femme est dans un quartier très chic près de l'université, où, d'ailleurs, elle fait ses recherches sur la douance chez les enfants.

BlueBlush a écrit:

Je passe à côté de ma vie.
Je sais pourquoi.
Je pense à toutes les personnes qui sont mortes à cause d'un système qui ne fait rien pour les reconnaître.
Je pense à toutes les personnes qui comme moi passent à côté de leur vie en tentant malgré tout de resté en vie et de préserver leur intégrité.
A mes frères et sœurs humains : je vous aime, tenez bon !

Je te cite car je suis touchée. Par cette peine. Et cet amour aussi.

Bonjour Lady Zo,

Merci d'avoir pris le temps de me répondre.
Je suis un être humain ayant de l'empathie pour son prochain. Et déçu en général.

Pour en revenir à la question de la douance ...
J'en ai fréquenté dans le passé des surdoués, ils ont des capacités intellectuelles impressionnantes mais,
il ne sont pas différents des autres humains dés qu'il s'agit pour eux de juger arbitrairement autrui.

Eux aussi sont avares de questions souvent, n'aiment pas la vérité, ne cherchent pas à la connaître.
Mentent, abusent, et refusent de reconnaître leurs torts. Ce sont des personnes ordinaires.
C'est bien parce qu'ils sont des humains avant tout qu'il faut s'attendre à tout. Au pire comme au meilleur.
L'image parfaite et lisse qu'on leur donne si souvent est bien entendue fausse.
C'est une image tronquée.
Un être humain surdoué n'est pas forcément quelqu'un de bien et d'honnête.

J'ai cru longtemps que les surdoués auraient de la conversation aussi et j'ai été très déçu par ceux que j'ai rencontré.
Ils se contentaient d'ouvrir des portes ouvertes. Ils ne m'ont rien appris. Et en eux aucune passion, aucun enthousiasme à partager.
Finalement j'ai volontairement couper les ponts pour ne pas à voir à subir un flot de parole inutile voir blessant.

Et enfin pour en revenir aux psys ...
Tout travail est intéressé et les psys n'exercent pas leur métier pour le bien de l'humanité.
Et leur métier est facile, assis derrière un bureau passant la journée à interpréter la vie des autres !
Et il faut payer cher leur blabla ? Autant aller voir un bon film ! lol

Finalement aller passer un test c'est quoi ? Un besoin de reconnaissance !
Inutile d'aller le chercher chez autrui, c'est comme vouloir remplir un panier percé.

Bonne journée.

Bonjour,

Citation :

Et enfin pour en revenir aux psys ...
Tout travail est intéressé et les psys n'exercent pas leur métier pour le bien de l'humanité.
Et leur métier est facile, assis derrière un bureau passant la journée à interpréter la vie des autres !
Et il faut payer cher leur blabla ? Autant aller voir un bon film ! lol

Finalement aller passer un test c'est quoi ? Un besoin de reconnaissance !
Inutile d'aller le chercher chez autrui, c'est comme vouloir remplir un panier percé.

Ceci dit ce n'est que mon opinion Lady Zo, si votre désir est d'aller passer un test je soutiens votre démarche. L'important est de s'écouter !

Bonne journée.

"Vous" ? D'accord, je m'y fais.

Après du contact avec la psy, j'ai remis en question l'intérêt d'aller passer le bilan justement, et il s'avère que j'en suis venue à cette conclusion

BlueBlush a écrit:

Finalement aller passer un test c'est quoi ? Un besoin de reconnaissance !

Ce bilan est surement important pour les personnes dont la différence amène un très fort malêtre associé à des troubles, pour celles et ceux qui n'ont jamais imaginé pouvoir être différents à ce point, qui trouvent des réponses par la suite et peuvent avoir un regard différent sur leur vie.
Je ne doute pas de mon "décalage" je ne sais pas à quoi il est du mais finalement ce qui compte ce n'est pas de lui donner un nom mais plutôt de construire quelque chose avec (cela nécessite quand même de l'accepter, ce qui n'est pas toujours évident).

Quant à l'image que l'on peut se faire des surdoués, il n'y a pas à douter de la diversité des comportements, des vécus, des blessures d'une façon générale.

Je souhaite que d'autres puissent vous lire ici ; il semble que notre opinion est similaire, je n'ai rien à redire.

Bonsoir,

Je partage votre avis, je rajoute que la différence du surdoué est naturelle et c'est ce qu'en font les autres qui pose problème.
Les autres écoutent leur peur et non leur coeur.
Là où il y a nécessité à faire preuve de bon sens et de générosité il y a rejet.

Les non-surdoués étant majoritaires le poids de la souffrance en est décuplé.
La société étant organisée pour la masse c'est toute sa construction qui est en marge des surdoués.

En réalité il n'y a pas de décalage chez le surdoué, c'est l'environnement qui est inadapté.
La priorité d'une société est de satisfaire un plus grand nombre pas une minorité.

Je me souviens d'une femme désespérée qui veut mettre fin à sa vie et qui décide cependant de consulter une psy : JSF et passe le test.
Selon ses dires le test a sauvé sa vie, identifiée surdouée elle a radicalement changée.
La chance de cette femme est d'avoir eut de quoi pouvoir suffisement construire pour avoir les moyens financiers de payer et réaliser cette démarche.

La pauvreté est un autre facteur de rejet, elle est un univers en décalage avec le reste du monde.
Pour le surdoué pauvre c'est un double décalage, une double peine.
Il y a des situations d'urgences où à la croisée des chemins il est difficile d'avancer pour en prendre un.
Alors que devient-il le surdoué pauvre quand il n'a pas d'argent de poche et qu'il est désespéré ?

Il fait du surplace, il meurt à petit feu et les autres qui ne cessent de ne rien y comprendre le traitent de fou !
Et ce n'est pas en psychiatrie qu'il trouve son bonheur, c'est là qu'il est achevé !
Lui qui consacre toute sa vie à l'adaptation, il lui est imposé l'uniformisation par la force : camisole chimique, injections, sismothérapie ( électrochocs )...
... et un dossier médical qui le poursuivra toute sa vie.

Arielle Adda et JSF informent, parfois dénoncent, mais à ma connaissance leurs portes sont ouvertes aux surdoués qui peuvent payer leurs services.
Les autres resteront sur le bas-côté, il leur est interdit pas voie de fait d'être reconnus, d'avancer et de réussir.
Le déni d'identité auquel ils doivent faire face est un déni de l'identité humaine et donc des droits qui lui correspond.
Et je ne comprends pas l'acharnement, l'aveuglement, la cruauté de cette société à participer à la destruction d'humains pour une question d'argent.

Mais par chance si l'occasion se présente ...
Les conditions de passage à un test sont profondéments inégales entre un candidat et un autre selon la nature des difficultés et des facilités de chacun !
Et je ne vois pas comment un psy peut-il prendre ou prétendre prendre en compte les tenants et les aboutissants d'une situation qui lui ait parfaitement étrangère !
A moins qu'il fasse appel à son imagination ?
... démarche bien trop légère à mon goût pour lui accorder tout mon crédit !

Je pense que surdouée ou pas la personne qui souffre le plus est celle qui cumule à la fois le manque d'argent et le manque d'affection.
Mais si l'un des deux est comblé le chemin de vie peut continuer et avec plus de légèreté et de liberté.
Il n'y a pas de mérite à la réussite, il y a des occasions, des cirscontances.
Comme il y a des occasions, des circonstances qui rendent possible l'acceptation.

Bonne soirée.