rien

Un sentiment de vide immense, insatisfaction récurrente et sans raison valable.
Qu’est ce qui justifie ? Rien. Quelque chose, quand même, qui explique à défaut de comprendre ? Rien.
Est-ce une forme de refus ? Un simple passage à vide ? ou une angoisse plus cachée ?

D'après Albert Camus, ce vide immense ne mène que soit au suicide soit à l'acceptation libératrice de l'absurdité de l'existence.

Personnellement, rien du point de vue politique (démagogie des pions des lobbies), rien du point de vue professionnel (produire plus pour inciter à consommer plus), rien du point de vue personnel (les amis seraient les gens que j'invite chez moi?), rien du point de vue personnel (puisque je ne suis pas le seul QI++, d'autres pourront le faire...).

Heureusement qu'il existe la méditation et les antidépresseurs.

un passage

Comme si cette bulle pleine de rien voulait se crever enfin...


ça m'arrive assez souvent ça et, en général, ça annonce un changement, une évolution.
Courage!

Daria a écrit:

Comme si cette bulle pleine de rien voulait se crever enfin...


ça m'arrive assez souvent ça et, en général, ça annonce un changement, une évolution.
Courage!

je confirme

ça serait donc un passage d'Albert Camus qui bulle, à qui un ange de lumière vient annoncer le changement ???

Mais où suis-je tombée ????

un passage "a vide", un petit courant d air metaphysique
(on dit aussi, en avoir plein le ...)

Le manque de soleil, les phases de la lune, le chien qui aboit et la caravane qui passe...


Pff... Pathétique !

surtout la lune !

Le vide... effraie certain et en rassure d'autre.

J'adore le vide. Me sentir vide. Sentir que rien n'existe et que tout est absurde. Ca me dépressurise et donne du non sens à mon existence, donc ça m'aide à faire retomber l'angoisse de performance qui me hante...

Par temps de pluie, de neige, de soleil ou de crise... j'ai besoin de vide... j'ai des compulsions ou je jette tout, je ne mange rien pour ne rien avoir à moi, je me sépare de tout ce qui me relie à quelque chose...
A certains autres moments, le vide me hante, parce qu'il est trop intense... mais il me hantera toujours moins que le trop plein d'inutile... Besoin de ce qui me rapproche du réel, de la terre... de l'essence de la vie, sans doute....

Quoi, je suis folle? ah bon.... pourtant, y a pas écrit "besoin de vide" comme pathologie dans le DSM IV....

Oui, c'est ça, casser les liens, casser le moule, le carcan dans lequel on s'enferme à force de volonté de réalisation. Pour trouver une nouvelle liberté, une nouvelle énergie créatrice.
Parfois facile et agréable, parfois lourd et douloureux dépendant de la nature des liens.

Shiva a écrit:

Quoi, je suis folle?

Certainement pas!

y a pas ecrit besoin de vide, mais depression, et depression existentielle pour certains

je ne l'ai pas nié... je pense que le vide de l'âme, celui qu'on ressent est effectivement un des signes de dépression existentielles... (suis désolé, z'voulais pas être blessante :s)
Pour d'autres, le vide soulage, c'est juste ça que je voulais dire... Mais on peut aussi se dire que par la peur du vide on le crée, et de voir qu'on y fait face rassure... donc c'est malsain aussi, et ça part de la même angoisse de départ qui est "y a t'il un sens à ma vie"...

ben t es pas blessante !

si je ressent ce vide, j ai vraiement envie de me coucher dans un coin et de mourrir.
puis ca passe,et c est reparti pour un tour de manege